mercredi 29 mai 2013

Costa Rica - Puerto Viejo de Talamanca. Weed, nature et acariens.

Départ prevu à 6h du mat de Bocas del Toro. Mes acolytes (un hollandais et un Suisse) vont à San José. Moi à Puerto Viejo qui est très proche de Bocas. Un service de shuttle est proposé pour 25 dollars....pfff jsuis une routarde moi je prends pas les services de shuttle !
A 6h15 je me fais doucement réveiller par mon hollandais pourtant un peu shafouin (voir mon poste "profils backpackeurs" le hollandais hyper sociable). Putain j'ai pas entendu mon réveil...ou il n'a pas fonctionné (c'est l'option que j'ai choisi pour ma défense of course...). Je me speed de malade en mode pas de douche même pas de brossage de dents et hop jsuis prête...enfin faut rendre la clé pour récupérer la caution...arf je ne l'ai pas. Mon hollandais fait un peu la gueule à ce moment la. Je l'avais dans les mains il y a 10 minutes merde comment ca peut m'arriver des trucs comme ça !!! Je retourne ma chambre. Rien. 10 minutes passent. Puis éclair de génie ok jme suis pas lavée ni rien mais j'ai quand même pissé ce matin. Bingo la clé était dans les toilettes...
Nous partons donc au port...à environ 3 minutes de marche de l'hôtel. Le bateau part dans 30 min ...
On arrive à Chinguinola ou je ne sais quelle ville au Panama où nous devons changer de bus. La le mec me dit que ce bus la va à San José mais qu'il peut me déposer à Puerto Viejo. Par contre c'est le même prix 14 dollars. Sinon je peux aller à un autre endroit, prendre un bus jusqu'à la frontière, traverser, attendre un autre bus etc. Et la, la fatigue et la perspective d'affronter tout ça toute seule.... j'ai craqué j'ai payé les 14 dollars. J'en suis donc à 19 dollars entre bateau et différents bus. La le mec me dépose et me montre un arrêt de bus...ok j'ai compris jsuis pas en centre ville quoi. "Le bus arrive dans 10 minutes" me disquette-t-il. Bon c'est genre moins de 10 km c'est cool. Il est 10:50 am. J'attends. 11h00. Rien. 11h20. Rien. 11h30 un mec arrive à l'arrêt. Une femme. Ils commencent à parler je comprends que le mec bosse pour la compagnie du bus. Il lui dit que les premiers passages à cet arrêt commencent à 11h30...je maudis le précédent chauffeur sur 5 générations. Le bus arrive je vous passe le j'ai pas de monnaie costa ricaine sur moi....
J'arrive à bon port je retrouve ma pote anglaise (encore elle ! ) (d'ailleurs je vais lui donner un nom car elle devient récurrente je vous présente donc Hayley).
Je pars faire un tour en centre ville histoire de retirer de la tune. Sur le chemin 2 mecs m'alpague pour me proposer de fumer un joint.... non merci monsieur le rasta c'est bien sympa mais je viens d'arriver jsuis pas lavée il fait 40 degrés je transpire donc la je me sens pas ambiance allons sociabiliser autour d'un oinj.
Je passe au supermarché acheter 3 boites de thon, 3 boites de mais et des bananes (oui le routard est gastronome) et la je me tape une barre en arrivant à la caisse. A la place des traditionnels chewing gums et autres barres chocolatées et tic tac du rayon "achat compulsif de merde crée par des marketeux en cravate"...et bien il y a des feuilles à rouler. Et du OCB s'il vous plaît !

Petite anecdote dont j'ai un peu honte mais je suis tombée sur un gif tellement parfait pour l'illustrer que je me lance : en arrivant j'ai pas trouvé tout de suite ma pote. J'ai hésité entre aller en centre ville ou à la plage. L'hôtel est au bord de l'eau mais on m'a dit que la vraie plage sympa était 1km plus loin. Je me dis aller plage. Je commence à marcher dans l'espèce de jungle qui longe la mer.... et la je me rends compte qu'il y a de la vie ! Des gros lézards partout, des crabes chelous...et des bruits non identifiés. Chaque fois que je fais un pas il y a une bête qui s'enfuie dans les feuillages...je commence à flipper...je ralentis, je regarde autour de moi... et je rebrousse chemin le pas pressé en essayant de me convaincre que c'est pas parce que j'ai peur mais parce que j'ai vraiment besoin d'aller en ville retirer des thunes....bref jsuis une vraie gonzesse.
Et voici donc le gif qui m'a fait mourir de rire car vu de cette perspective, les poils en moins, c'est à peu près ce qu'il s'est passé




En parlant de betes j'aimerais pousser un coup de gueule ici maintenant. Je pense ouvrir une pétition pour l'extermination de toutes les espèces qui volent et qui piquent. Ou meme qui piquent tout court tiens, soyons radicaux. Je sais plus où j'ai entendu un jour "les moustiques sont le plus grand rapport taille / emmerdement". Et bien j'étais d'accord jusquà ce que je découvre les "sandflies". Je les ai rencontrés pour la première fois en Bolivie...et je n'étais pas la seule. Tu reconnaissais à la Paz les touristes qui avaient fait un tour dans la jungle bolivienne à leurs énormes boutons. Oui les "sandflies" je ne suis pas très sure mais je crois que ça ressemble à des toutes petites mouches de la famille des enfoirés de suceurs de sang à l'instar de leurs cousins les moustiques. Elles ont gagné pour moi le titre d'animal le plus emmerdant du monde. En effet une piqure de moustique te fait un bouton rouge qui gratte et qui te fait un peu chier pendant 2 jours. Une piqure de sandflies te fait un énorme bouton qui te démange et te torture pendant 1 semaine....

Nouveau rebondissement je rentre de chez le docteur et j'ai trouvé plus emmerdant encore que les sandflies....bon vous connaissez les bed bugs? Probablement si vous me connaissez depuis plus de 3 ans ..et bien j'en ai une nouvelle pour vous les amis. J'ai depuis avant hier des boutons qui sont apparus principalement derrière mes cuisses et quelques-un aux chevilles et qui me grattent comme c'est pas permis. J'ai pensé sandflies. Sauf que ces boutons sont devenus énormes et, attention moment glamour, il y a un liquide jaunatre qui s'échappe quand je les gratte.. Bref ce matin alors que je pensais louer un vélo et faire un tour je décide d'aller à la pharmacie d'abord. La la nana me donne la carte de la clinique en mode "heuuu ca c'est pas du moustique faut que tu consultes". Super j'ai que ça à foutre. La clinique est 1 bloc plus loin heureusement (vive les villages). La la secrétaire de l'unique docteur qui officie (et ça se dit "clinique" lol) me sort "c'est 90 dollars la consultation".... ça fait environ 9 jours d'hotel dans ce pays...génial. Je négocie à 60 dollars...vive l'amérique latine ! Je me vois bien arriver chez ma gyneco à Paris en mode "allez Francoise, un petit discount les temps sont durs"
Bref le docteur très sympa m'examine et me dit "tu étais à Bocas del Toro toi"... dans le mille le toubib!
Donc ce sont donc des acariens...oui je dis bien des acariens mais d'une catégorie spéciale (que j'appellerai des saloperies d'acariens) qui piquent ! Enfin qui piquent...pas vraiment en fait. Oui il s'est senti obligé de m'expliquer en détail. Donc l'acarien en réalité se loge sous ta peau et pond ses petits oeufs....j'ai failli lui rendre mon petit dej sur son bureau...
Batterie de medocs qui m'ont couté 50 dollars.... et je suis condamnée à me gratter pendant 2 semaines...

mardi 28 mai 2013

Panama - Bocas del Toro...ou le paysage carte postale.

Reprenons donc avec mes posts chiants et descriptifs... après Panama City me voila partie pour Bocas del Toro !! Des îles au nord est du Panama proches de la frontière Costaricaine.
Bus frigidaire..même congélo pour le coup, 30 minutes de bateau et me voila arrivée. Petite ville caribéenne ambiance reggae assez cool....enfin le premier jour était pas foufou. Gros nuages plus que menaçant...je retrouve ma pote anglaise à l'hôtel qui me propose d'aller faire une ballade à vélo jusqu'à playa Bluff. Le nom m'inspirait pas trop mais j'accepte.
Arrivée à la location de vélo il me sort un petit rose avec un panier....bon ok je vais avoir l'air d'un polly pocket mais tant pis. Je monte et la je me rends compte que pas de freins au guidon. Arf évidemment c'est les fameux vélos où tu freines en reculant les pédales..sympa j'ai jamais testé...je rechigne je lui demande un vélo normal (oui selon mes critères de normalité certes) et la il me dit oui on en a un mais c'est 15 dollars/heure (contre 5 dollars/journée pour le vélo frein pédale). Apparemment le frein guidon est un luxe à Bocas. Une idée de business...
Bref la backpackeuse se devant d'être économe et aventurière j'accepte de ré-apprendre à faire du vélo.
Alors le frein pédale finalement c'est pas tellement pour freiner que c'est le plus chiant -quoique j'ai quand même éviter de prendre trop de vitesse j'avoue- non le plus relou c'est de démarrer. Je m'explique : avec un vélo normal avant de démarrer tu fais une petite manip avec ton pied droit (ou gauche selon ton orientation) pour placer ta pédale de façon à pouvoir démarrer. Vous me suivez ? Bon ba avec le frein pédale tu peux pas pédaler dans le vide en arrière forcément (ba non pédaler en arrière = freiner). Donc tu te retrouves à devoir démarrer avec la jambe droite tendue ras du sol et la gauche pliée derrière....vous me suivez? J'aurais bien fait un petit schéma sur paint mais franchement la flemme...et puis j'ai pas paint en plus donc comme ça pas de regrets. Donc tu titubes dans tous les sens avant de trouver ton équilibre dans la lancée.
Bon bref donc on part pour environ 40 min de vélo. Arrivée à playa Bluff. C'est magnifique certes plage et nature luxuriante en fond...mais évidemment qui dit nature luxuriante dit pluie ! Et la bim grosse pluie sa mère sur notre gueule. La on rencontre des gens dont des locaux et quelques touristes qui nous invitent à rentrer dans leur taxi garé juste la. Cool on se serre comme des sardines la dedans...et la ils sortent leur substance illégale à ingestion nasale...bon ils étaient sympas mais j'avais quand même envie de me barrer. Et je me suis dit de ne jamais prendre un taxi ici...
Retour à l'hôtel trempée, un peu en bad. Je rencontre Antonio un équatorien sympa je bois une bière et je vais me coucher.
Lendemain réveil à 8h comme les semaines précédentes...oui je ne sais pas ce qu'il m'arrive les caraïbes me rendent matinale! Petit filet de nuages mais ma foi temps plutôt dégagé...je fonce booker une journée de sortie en bateau avec snorkeling etc. Playa Zapatilla....voila ma plage de carte postale !!! Eau turquoise transparente, pas une vague, sable couleur farine, soleil au rendez-vous. Ça y est j'ai retrouvé ma bonne humeur et ma joie de vivre !! Le snorkeling était pas le meilleur de ma vie mais rien que pour cette plage cette sortie valait le coup !
Le soir je sociabilise et je sors goûter aux nuits Bocasiennes. La musique est top... à mon goût en tous cas : reaggetton, bachata, salsa...parfait. Par contre je remarque que les panaméens ne dansent pas beaucoup. Enfin comparativement aux autres pays d'Amérique latine. Beaucoup restent au bar, les autres se regardent mutuellement...petite ambiance parisienne quoi...
Troisième jour je motive mes acolytes de la veille pour aller à Playa Estrellas malgré la pluie... presque 1h de bus quand même...c'est vachement plus grand que ce que je pensais cette île ! Et la émerveillement. Franchement même la pluie n'a pas réussi à me gâcher ma journée. L'eau est bien transparente et tu peux voir les étoiles de mer c'est magnifique.
Patriiiiiiick ! (référence à la con que seul les attardés fans de dessins animés comme moi comprendrons)
Résultat je suis restée 10 minutes regarder ce que je pense être un couple étoile de mer. Et j'ai vu madame..ou monsieur s'approcher de monsieur...ou madame pour faire ce que j'ai interprèté comme un câlin. C'est pas franchement très vif une étoile de mer...fucking lazy animal !

Playa Bluff

Sortie snorkeling

God bless Isla Zapatilla

Playa de las estrellas

Troooop mignonnes les petites étoiles de mer !





Profils backpackeurs, vie en dortoir et déprime passagère

J'ai envie de faire un post un peu moins descriptif et factuel sur mon voyage, mais surtout sur ma vision du petit monde des backpackeurs en Amérique du sud. Je sais pas trop pourquoi peut être parce que  je suis dans une période où je me sens seule et j'ai besoin de parler à quelqu'un..et je m'adresse donc à vous chers lecteurs (enfin papa, maman et mes best de best friends..je ne me voile pas la face).
"Comment ça tu te sens seule ? Qu'est ce qu'il se passe ? Tu es pas bien? Il t'es arrivé quelque chose? " non papa maman ne vous affolez pas tout va bien je ne SUIS pas seule, je me sens seule ... bon c'est la partie un peu philo/psycho de mon récit donc je le garde pour la fin...

Commençons par quelques clichés profils types de backpackeurs Amérique du sud.

- "L'anglais déjanté".



Rarement seul "l'anglais déjanté" aime voyager en bande. Il s'entoure de préférence de personnes de son espèce. Il est très branché teuf et apprécie de goûter aux spécialités locales...et je ne parle pas de gastronomie...(oui je parle de drogue mais c'est un peu tabou non alors je cherche un autre moyen de le dire). "L'anglais déjanté" est en général increvable. Je ne sais pas si c'est une question de gènes ou de cocaïne mais il peut faire la fête jusqu'à des heures très avancées sans problème...même dans des endroits pourris où toi t'as envie de partir au bout de 5 minutes.



-"L'australien tatoué".




Pour faire rapide c'est un anglais déjanté puissance 10 avec une pointe d'arrogance en plus.









-"Le hollandais hyper sociable".



Il a déjà plus l'âme d'un routard que les précédents. Il est actif et même pro actif sur toutes les activités possibles sur son chemin. Trecking, hiking, plage, sports extrêmes, cours de Salsa, cérémonies mystiques, etc. le "hollandais hyper sociable" ne rechigne à rien. Il est toujours partant et ce pour tout type d'activités, de jour comme de nuit. Oui le "hollandais hyper sociable" aime aussi faire la fête. Il est donc un  très très bon compagnon de voyage d'autant plus que "le hollandais hyper sociable" reste assez pudique il s'offusque rarement et il n'osera jamais vous dire ce qui l'énerve chez vous s'il ne vous supporte plus. Il intériorisera et gardera le sourire quoiqu'il arrive.

-"L'allemande réservée".


 L'allemande réservée voyage seule. Elle est en général très jeune (20 ans max). Dans un groupe vous ne la remarquerez pas avant quelques temps...et même après ça parfois vous oublierez qu'elle est la. "L'allemande réservée" est très mais alors très silencieuse. Elle manque de confiance en elle du à son jeune âge et se laisse facilement impressionner. Ne nous y trompons pas l'allemande réservée a de l'humour. Elle rit en effet à toutes les blagues même les plus vaseuses, elle est un public exceptionnel pour tout genre d'humour. J'aime beaucoup l'allemande réservée perso elle est mignonne et agréable mais je dois dire qu'elle m'intrigue beaucoup. C'est que ça demande un peu de couilles et une sociabilité assez importante de voyager seule en backpack des mois en Amérique du sud et "l'allemande réservée" est plutôt fragile et timide.

-"L'israélien à l'aise".




"L'israélien à l'aise" a beau commencer le voyage seul, il finit très vite en bande. Premièrement parce qu'il se retrouve très vite avec d'autres israéliens sur le chemin et forcement rencontrer quelqu'un de ta langue et ta culture ça t'aide à créer des liens et deuxièmement parce que Israel c'est pas très grand donc il y a de fortes chances que dans les personnes rencontrées il y aient des connaissances..ou des connaissances de connaissances (quoi tu connais David? c'est pas vrai c'est le beau fils du frère de l'oncle de ma cousine par alliance! La verité). Bon ok les israéliens parlent hebreu mais ça donnerait à peu près ça je pense. "L'israélien à l'aise" est un grand consommateur et un immense négociateur. Il ne speak pas un mot de spanish mais arrive à obtenir 50% de remise sur son empanada à 0,40 euros." L'israélien à l'aise" est assez bruyant et sans gêne. Il rentre à 4 heure du mat de soirée dans un dortoir de 12 personnes, allume la lumière et tape la discute avec ses potes....
Les groupes sont rarement mixtes chez les "israéliens à l'aise". C'est mecs d'un coté, certes bruyant et un peu sans gêne mais en général assez bon délire, et meufs de l'autre...beaucouuuup plus difficiles d'accès " l'israélienne à l'aise" économise les sourires et se mélange rarement. En mode Gossip Girl elle aime bitcher sur les autres meufs avec ses copines...ou avoir l'air de bitcher sur les autres meufs avec ses copines je ne sais pas peut être suis je un peu parano...

- "Le Suédois en couple pas très funky".



Oui le suédois voyage souvent en couple ! Comment reconnaît-on un suédois en Amérique du sud? Très simple il est grand, mince, de jolis traits fins de visage, les yeux bleus, blond comme les blés....mais bronzé comme c'est pas permis! Je ne comprends pas comment c'est possible d'être aussi blond et aussi bronzé! Le bronzage est souvent un peu orangé ceci dit ce n'est pas mon favori mais n'empêche que putain pour des nordiques ils ont une sacrée facilité à prendre des couleurs ! Bon après cette parenthèse jalousie revenons au "Suédois en couple pas très funky". Tout est dit dans le nom en fait. Il est en général très sympa, t'engages la discute au petit dej c'est cool mais c'est une discussion de politesse  avec des questions assez banales "ca fait combien de temps que tu voyages?" et des réponses assez chiantes "3 mois et toi ?". C'est un peu comme quand tu croises ta voisine de palier dans l'ascenseur t'échanges 3 mots et tu comptes les minutes et les étages qui te séparent du rez de chaussée....en silence et tu peux pas t'empêcher d'être soulagée quand les portes s'ouvrent enfin ! Ouf délivrance mon devoir sociale s'achève !

-" Les français Hippies".



Souvent 2 potes dont au moins un fait partie de la catégorie des rastas blancs. Si vous ne voyez pas de quoi je parle voici un article assez complet le rasta blanc. (désolé pour toutes mes potes un peu féministes qui s'offusqueront de mon lien vers ce magazine machiste qui publie des articles genre "triste : ces filles qui sucent pour être gentilles"...jsuis désolée mais je trouve qu'ils ont des articles assez droles à coté de ça...). Revenons à mes "français hippies". Si le backpackeur en général en est mode low budget, le "français hippie" est en mode gros crevard sa race". Il ne fait pas les activités sympas car c'est trop cher. Il boit tout au long de la journée la bière la plus cheap du pays qu'il a dégoté dans un supermarché pas cher après une enquête approfondie, un metro, un train et 3 bus. Il dépense son low budget dans la weed...car oui le français hippie n'est pas israélien, la nego c'est pas trop son truc il est bien trop peace pour ça. Il se fait donc gentillement carroter chaque fois qu'il achète sa substance.

-"Le vieux alcoolique".



Le vieux alcoolique n'a pas de nationalité c'est un personnage un peu transversal. Souvent ancien soixantehuitard nostalgique, le vieux alcoolique n'a pas réussi à évoluer et à accepter l'échec relatif de la révolution sexuelle et culturelle de cette époque. On le repère très rapidement car en effet, des quinquas en dortoir..yen a pas des masses. Le vieux alcoolique est en général très sociable il engage la conversation facilement et adore converser avec les jeunes. Il est européen mais a quitté son pays depuis longtemps déjà pour une vie plus bohème en Amérique du sud. A la question "et tu fais quoi dans la vie?" le vieux alcoolique a une réponse souvent très vague...très très vague et passe vite à un autre sujet.. Il a souvent un gamin qui vit avec sa mère mais qu'il ne voit pas très souvent. Malgré sa grande sociabilité le vieux alcoolique est souvent seul car les gens l'esquivent un peu...ça parait cruel mais bon ça fait pas rêver comme compagnon de voyage faut avouer! Le vieux alcoolique est d'ailleurs souvent un peu pervers donc bon faut pas déconne. Il combine souvent alcool et cocaïne pour le grand bonheur de ses compagnons de chambré.

Bon je crois que je vais m'arrêter la pour les profils. Évidemment ce ne sont pas des généralités sur les nationalités, seulement des types bien précis de profils que j'ai compilé dans ma tête depuis 4 mois selon mes différentes rencontres.
Pour être sincère je comptais faire un descriptif sérieux du backpackeur mais j'y arrive pas et puis ça risque d'être chiant en fait. Déjà que mon pote Israélien m'a dit un jour "putain même sans parler français j'arrive à voir que ton blog est chiant à mourir". Sympa les potes. Bon oui j'avoue c'est pas supra fun c'est assez descriptif mais c'est que ça prend du temps d'entretenir un blog c'est pas évident! Excusez moi d'être à l'autre bout du monde et d'avoir autre chose à foutre que de m'appliquer sur mon blog !
Bon la vous avez de la chance j'ai un peu de temps parce que je suis dans ma période "alone" donc je me dis allez profite de ta solitude pour faire éclater ta générosité, amuse un peu ton public, donne leur autre chose que "ce matin j'ai escaladé le volcan de machin..classé au patrimoine de truc...c'était super beau....".
Quand je dis solitude évidemment le terme est relatif t'es jamais vraiment alone quand tu voyages en auberge...même quand tu voudrais bien l'être. Et oui tu dors dans la même pièce que 11 inconnus voir plus !
Déjà quand t'arrives dans ta nouvelle chambre et qu'il y a des occupants c'est toujours assez drôle tu as l'intello qui lit son petit bouquin tranquille sur son lit, le geek sur son ordi, le mec sur le départ en train de faire son sac et, mon préféré, le mec encore endormi où tu peux voir à sa position improbable qu'il s'est couché super bourré ! Il y a aussi le mec que tu sais pas trop ce qu'il faisait avant mais il a probablement senti que quelqu'un arrivait car il t'engage la conversation tout de suite ! L'extralucide.
La on te montre 3 fois sur 4 un lit en haut sans barrière et avec une échelle que tu n'oses pas regarder car tu as peur qu'elle se casse juste par la force de ton regard vu son état. J'ai vraiment pas de chance pour ça je déteste dormir en haut !
Le dortoir a l'avantage de t'aider à rencontrer des gens, certes mais après 4 mois je dois dire que de temps en temps c'est assez pénible.
J'ai la chance d'avoir le sommeil facile et profond je passerai donc sur le soucis des gens qui ronflent, qui grincent des dents ou pire.....
Le problème du dortoir dans 90% des cas est que les proprios font souvent la prouesse technique et architecturale de faire tenir 12 lits (bon ok 6 car superposés) dans environ 20m2. Tu enjambes donc le bordel des autres pour arriver à ton lit et tu cherches désespérément une place pour étaler le tiens. C'est une vrai lutte à celui qui imposera son bordel dans la pièce...et je dois dire que je suis assez forte à ce jeu. Le truc c'est que dans mon sac j'ai les fringues au fond et ensuite 1000 sacs plastiques avec différentes choses par dessus : un sac "trousse de toilette", un "chargeurs et autres fils électroniques", un "médicament", un "chapeau, bonnet et lampe de poche...aucun lien", un "trucs que je sais pas pourquoi je garde mais je veux pas jeter"....bref pour accéder à mes fringues il faut que je retire tout ça...et évidemment je les remets pas à chaque fois c'est relou. D'où la galère aussi quand tu as le lit du haut...c'est plus compliqué pour foutre tes affaires sous le lit  (même si je le fais quand même attends merde sinon je fais comment moi ?...ouai ça m'est pas encore arrivé mais jsuis prête à m'énerver si on me fait une remarque par rapport à ça)

Le principal problème du dortoir c'est l'intimité bien sur.... oui t'en a aucune forcement. Personnellement par exemple mon gros problème est que je ne peux pas m'habiller dans une salle de bain. Je ne sais pas je dois avoir un soucis j'ai un corps qui ne sèche pas dans les salles de bain malgré la serviette. Si j'essaie de m'habiller dans la salle de bain premièrement mon pantalon traîne par terre sachant que j'ai foutu de l'eau partout, hop la culotte dans l'eau stagnante du sol de même, je fous un pied dans le pantalon pour me rendre compte que ça glisse pas car mon pied est encore mouillé, je perds donc l'équilibre et pose mon pied encore au milieu du pantalon par terre...bref vous l'aurez compris je suis une grosse mongole quant il s'agit de mettre des fringues après la douche. Je la joue donc un peu porno en mode je sors en serviette de bain et je m'habille devant tout le monde dans la chambre. Bon évidemment et heureusement je maîtrise assez bien l'art de s'habiller sous la serviette sans dévoiler mon intimité...enfin je crois.

Je vous passe la partie où tu rencontres un mec sympa qui te plaît bien et c'est réciproque et vous avez envie de profiter de la vie ensemble...désolée jsuis obligée de me censurer un peu mon papa lit ce blog quand même (oui papa j'attends le mariage promis ). Je dirai seulement que je me demande pour qui cette situation est plus gênante..pour toi ou pour tes camarades de chambrée....

Pour rester dans les choses un peu tabou et un peu gênante...quand tu es malade en dortoir aussi et qu'il y a salle de bain privée...très très emmerdant ca. Tu as beau être arrivée avec ton plus beau sourire, tes cheveux bien arrangés, ton mini short moule boule et tes meilleures blagues, après une bonne diarrhée nocturne tu n'as plus aucune chance de séduire soyons clair. Surtout quand tu es une fille. On a obtenu le droit de vote, l'avortement, une relative égalité des sexes mais malheureusement nous ne sommes toujours pas égaux devant les besoins naturels. Que celle qui a déjà lâché une caisse devant un mec qu'elle connaît depuis moins de 3 mois me contredise... La libération de la femme n'est pas complètement achevée les sisters on a encore du chemin. Luttons.

Pour revenir à mes moutons, le dortoir c'est donc pas évident. T'es obligé de dormir en pyjama tu vois. Non pas que je dorme nue en général mais je m'emmerde rarement avec un pyj. J'enlève le pantalon et le soutien gorge et c'est bon. Bon la ça m'est arrivé de le faire en me disant c'est bon jsuis sous le drap sauf que le lendemain tu te réveilles dans une position improbable avec ton cul en string à la portée de tous. Ba oui tu bouges pendant la nuit. Bref le lendemain tu mets un short et un débardeur moins ample qui ne laissera pas s'échapper un boobs pendant la nuit.

Un moment super relou aussi en dortoir c'est quand t'es sorti faire la teuf et tu rentres à 4h du mat et yen a qui dorment. La, sauf si tu es "l'israelien à l'aise" ou "le vieux alcoolique" et bien tu essaies de respecter tes camarades, ce qui signifie tu n'allumes pas la lumière et tu ne fais pas de bruit. Tu avances donc dans l'obscurité totale. Tu trébuches sur le sac de ton voisin du dessous, tu te cognes le petit doigt de pied sur son lit (oui celui qui fait très mal qui te fait lâcher une petite larme et un gros "putain d'enfoiré de lit de sa mère"). Tu arrives à ton sac tu te dis "ce serait intelligent de sortir la lampe de poche". Sauf que tu sais pas où elle est et comme tu as tout mis dans des sacs plastiques, et bien tu fais du bruit en cherchant forcement. Tu cherches dans tous les sacs sauf dans celui des chapeaux bien sur car il y a aucune raison de ranger une lampe avec les chapeaux ce serait con. A ce moment la t'as oublié qui t'étais vraiment tu te prends pour une personne organisée et logique. Tu finis par accepter ton sort et tu fais tout dans le noir.
Je passe aussi sur le "putain faut que je m'épile merde comment je fais où vais-je"

Bon ce post est interminable je suis sure que j'ai perdu la moitié des gens depuis quelques minutes déjà !
Donc j'abrège et j'arrive à mon point de départ (si je puis dire) qui était que je me sens un peu seule.
Et la je vais oser dire un truc qui me vaudra sûrement la haine de vous tous qui vous tuez à la tache chaque jour dans vos boulots routiniers à Paris dans un climat hivernal interminable mais tant pis allons y je me lance, backpackeur en Amérique du sud c'est pas tous les jours facile.... (heureusement qu'on a pas encore inventé un moyen de balancer des objets par internet sinon je crois que je me serais pris des trucs dans la gueule..). Non mais ok c'est un kiff c'est un autre monde c'est une aventure extraordinaire mais toi t'es pas extraordinaire tu reste un humain et tes états d'âme de ta vie normale reprennent vite le dessus et tu traverses différentes périodes et différents états d'esprit comme dans la vraie vie. T'es heureuse et excitée une journée et triste et fatiguée le lendemain. Pour être très franche j'ai été sur une bonne période pendant 4 mois..jusqu'à Carthagène à peu près. Principalement parce que j'ai rencontré des compagnons de voyage qui sont devenus de vrais potes avec qui tu partages tout, avec qui tu deviens inséparables, avec qui tu te créer une stabilité et une routine émotionnelle (je vous avais prévenu que ça partirai en cacahuète genre philo/psycho de marché au puces!). Il y a eu Aurore my baby girl from Belgium, my sweet israeli Gur et Soti my crazy greek guy. Malheureusement on a pas tous les memes itinéraires et dates de retour et du coup après Carthagène me suis retrouvée seule...enfin pas littéralement j'ai rencontré 1 milliard d'autres personnes mais personne avec qui j'ai passé le stade de la discussion d'ascenseur (bon non j'exagère quand même mais on se comprend). Et la tu commences à bader, tes 3 précédents acolytes te manquent, tes potes de France te manquent, ta famille te manque... une certaine forme de stabilité te manque (oui j'aurais jamais cru que ça pourrait m'arriver !) et la il t'arrive un truc assez étrange, au lieu de te donner envie de chercher de nouveaux amis et te forcer à aller sociabiliser, ce qui paraîtrait logique vu que tu te sens un peu seule, tu te renfermes et tu deviens aigrie et triste t'as plus envie de rien faire.



 Tu maudis tous ces petits cons de backpackeurs gringos qui parlent anglais et qui passent leurs journées à picoler dans l'hotel et qui viennent te voir toute les 5 minutes alors que tu es peinarde en train de déprimer dans ton lit en mode "Hey you re going out with us?" et rien que de les voir en mode "on s'est fait beaux gosses pour sortir" ça t'exaspère.


T'en a ras le bol de te promener tout le temps avec une carte, que les gens te dévisagent dans la rue, de défaire et refaire ton sac tous les deux jours, passer au moins 3 nuits par semaine dans un bus frigidaire (oui il adorent la clim ici), raconter pour la 1000ème fois ton itinéraire, ta vie antérieure et tes projets... ou plutôt ton manque de projets pour le futur.

Du coup tu te connectes beaucoup plus, tu abuses de Skype et tu fais des posts de blogs plus longs....
Voila. Mais ça va mieux la j'ai ruminé ma solitude quelques jours et puis je me suis reprise j'ai pensé à vous tous dans votre grisaille parisienne..merci donc pour m'avoir aidé à traverser cette période difficile. La misère des autres est toujours rassurante ... J'ai donc fini par sortir de ma tanière et sociabiliser...









samedi 25 mai 2013

Panama City

Arrivée à l'aéroport je tape la discute avec un couple d'australiens derrière moi dans la queue des bagages...histoire de partager un taxi (et aussi parce que je suis une fille très sociable et sympathique...)!  et parce que c'est 30 dol ça fait beaucoup pour moi toute seule ! Un vieux monsieur nous aborde en sortant on le suit..ce n'est pas un vrai taxi...mais on y va quand même je rassure les australiens qui ne parlent pas un mot d'espagnol le papi est hyper gentil et on est passé devant un groupe de flics qui l'ont salués ils doivent le connaître. Mon 6eme sens ne me trompait pas je jongle entre espagnol avec mon papi et anglais avec mes australiens.
1ere impressions : je suis arrivée à NYC ou quoi? Masse de buildings à l'américaine. Ça y est je suis en Amérique centrale je sens que je me rapproche de Gringolandia ! Le papi me dit effectivement Panama City c'est la petite Miami.
On dépose mes australiens dans un hôtel super fancy...bourgeois ! Le mien est dans le quartier historique de Casco Viejo. Super mignon mais alors TOUT le quartier est en rénovation c'est dommage. Nostalgique je fonce vers la plaza Francia. Une obélisque surmonté d'un coq bien gaulois est la, en commémoration aux français morts pendant la construction du canal. En effet ce sont les Français qui ont eu l'idée de ce canal en 1880. La fièvre jaune et malaria ayant raison des ouvriers et les crues
ayant raison des travaux, le projet a été abandonné puis repris par les américains.
En arrivant donc petit tour dans le quartier Casco Viejo. L'aprem ballade jusqu'au centre par la "cinta costanera", un espèce de malecon aménagé pour les vélos, les coureurs, les sportifs quoi. 1h aller, 1h retour....j'ai perdu environ 3kg d'eau je pense...juste en marchant. Une chaleur humide sévit ici c'est terrible. Les locaux ne transpirent pas évidemment...comme pour rajouter à mon aspect "gringo" déjà évident (oui ya pas beaucoup de blondinette par ici...ça fait quelques pays que c'est comme ça déjà. Jsuis grillée !)
Bière et dîner avec ma pote anglaise et d'autres personnes le soir.
Le lendemain je retrouve Amy pour un verre en terrasse et une soirée sympa ! Amy vit ici depuis 2 ans avec son copain. Elle me raconte que c'est cool mais qu'ils pensent partir dans 1 an à peu près car ya quand même pas grand chose à faire à Panama City. Le gros point positif étant qu'en 1h de caisse le week end t'arrives sur une plage de rêve où tu peux louer une petite baraque pour pas cher...bon ça c'est cool quand même elle avoue !
Adorable Amy m'offre un livre, un parfum et m'accompagne à la station de bus...où j'arrive trop tard malheureusement pour acheter mon ticket !! Retour chez Amy du coup ... abus d'hospitalité!
Dernier jour un peu de shopping le matin...enfin surtout regarder pas tellement de dépense..ba ouai la backpackeuse doit savoir resister elle a un budget serré quand meme !












mardi 21 mai 2013

Aventures Colombie - Panama illustrées

Contexte : j'ai acheté un billet sur un coup de tête pour le panama. Acheté le samedi pour vol le lundi! Carthagène - Panama City avec escale à Bogota. J'ai ensuite repensé à mes aventures brésiliennes...oui dorénavant les pays latino-americains te demandent une preuve de sortie du territoire quand tu arrives...enfin du moins par voie aérienne. Jamais eu ce problème en traversant par route !

Je flippe je me mets sur excel et je me fais un fake billet American Airlines Panama-Cancun....
Arrivée à l'aéroport de Carthagène. Queue pour le checking. "Preuve de sortie du territoire svp?". Je tends en tremblotant mon faux billet. Elle passe 3h dessus. Je transpire. Elle me dit d'aller un peu plus loin pour faire les formalités de taxe. Je comprends rien j'y vais. Je reviens avec le papier. Elle me donne mes billets et ma fausse réservation. Ouuuuf.
Je passe le portillon. Je sonne. On me fouille. Mon sac sonne. On le fouille lui aussi. J'attends dans la salle d'embarquement et j'entends "Laura Bourquin est priée de se présenter blabla". Je flippe. J'y vais. "le vol pour Bogota est retardé du coup vous ne pourrez pas avoir votre connection pour Panama. Mais ne vous en faites pas on vous bouge sur un vol direct d'une autre compagnie. Ressortez et retournez au check in".



J'y vais. On me redemande ma preuve de sortie du territoire. Re-suée. On me dit de revenir dans 20 minutes....



 Je reviens on me donne mon billet.



J'entre à l'immigration. 1000 questions. Quand êtes vous arrivée en Colombie exactement.... "heuuuu il y a 2 ou 3 semaines peut être plus peut être moins...". Silence.




Métier, âge, raisons du voyage, prochaine destination, ou avez vous appris l'espagnol bla bla ....ok tampon de sortie ciao.
Arrivée au truc pour le bagage à main (j'ai appelé ça portillon plus haut...?). Re mêmes questions. Combien de temps en Colombie, prochaine destination, métier blabla...Je sonne, on me fouille, le sac sonne, on le fouille aussi.
"Melle veuillez entrer dans cette salle pour un dernier contrôle".




La je flippe, je ne peux m’empêcher de penser à la fouille anale...





Ça va ne me jugez pas c'est comme ça que ça se passe dans les films non?
Bon finalement j'arrive dans une pièce avec une grosse machine genre IRM et un monsieur. Il me pose pleins de questions ( pas plus originales que les 1000 précédentes ) et il me passe au scanner pour voir si je n'ai pas quelque chose dans l'estomac !!!! Il me dit ok c'est bon.
J'évite la blague du "je viens de m'enfiler un muffin il en est où la dedans?".

J'arrive dans la salle d'embarquement. Je me pose à peine j'entends "Melle Laura Bourquin est appelée porte 9". Arf mais ils vont me lâcher un peu!
J'y vais.
"Veuillez vous rendre par la pour révision de votre bagage".  Seriously ?


J'arrive et je vois mon sac à dos parmi 10 ou 15 bagages. Déballage de tout mon bordel pour révision. Puis remballage (ça fait 4 mois que j'emballe et remballe j'en peux plus).

Le pire c'est que je ne peux même pas vraiment crier au délit de faciès.... franchement j'ai une tronche à transporter de la drogue dans mon estomac ?

Bon juste pendant toute cette aventure j'ai beaucoup transpiré d'une part pour mon faux billet et d'autre part en pensant "et si quelqu'un a mis quelque chose dans mon sac?" d'autant plus que 2 françaises de mon hôtel à Carthagène m'ont raconté qu'un des mecs qui travaillait la bas leur a demandé si elles pouvaient ramener pour une copine à lui une peluche en France ! C'est cela oui...

A l'arrivée pas de soucis.
Quand j'ai enfin foulé le sol Panaméen :


lundi 20 mai 2013

Colombie - Carthagene

1h de vol depuis Bogota....casi au même prix que 25h de bus... merci la seul compagnie low cost sudamericaine que j'ai vu jusque la (vivacolombia.co pour ceux que ça intéresserait)
Arrivée dans la petite ville de Cartagena sur la cote caribeenne colombienne. Changement de climat total ! Chaleur et humidité maximum. Je retrouve un peu par hasard Hayley ma pote anglaise de Banos. Elle part le lendemain malheureusement, juste le temps de se balader dans la ville et boire un verre le soir.
La ville est faite de petites rues aux immeubles colorés. Ambiance caribeenne quoi ! Ça me fait penser un peu aux iles Keys.
A quelques kilomètres il y a un volcan...enfin un mini volcan de boue ! Le bain de boue était une expérience assez unique. Sensation de flotter et d'être coincée en même temps...très bizarre mais très cool :)











mercredi 15 mai 2013

Colombie - Bogota, Villa de Leyva

Bus de nuit pour Bogota où je retrouve mon petit Gur. Journée à flâner dans le quartier Candelaria, où se trouve notre auberge. C'est mignon mais sincèrement j'ai pas eu le coup de foudre pour la ville....vibes bizarres...
Le soir direction chez Alain, un pote d'Audencia expatrié depuis peu à Bogota....et saturday night alcoolisé...
Le lendemain réveil (difficile) et départ pour Villa de Leyva, une petite ville à 4h de Bogota, lieu de villégiature pour riches habitants de Bogota. Ballades dans la ville, trekking improvisé de 3 heures environ où on a croisé un Bambi, des oiseaux rigolos et des écureuils.

Gur's touch

Hiking en Villa de Leyva 

Still hiking in Villa de Leyva


Place principale Villa de Leyva

Villa de Leyva

Vue depuis notre terrasse (oui on avait une terrasse dans notre chambre...bourgeois)

Gur, me and Sisi !!



mardi 14 mai 2013

Medellin

Départ de Salento bus de nuit pour Medellin !
Deuxième plus grande ville de Colombie et accessoirement fief de Pablo Escobar et Fernando Botero (aucun lien...)
Bonne surprise. Pour une ville qui comptait dans les années 80 parmi les villes les plus dangereuses au monde je trouve que les ballades y sont plutôt sympa. Un métro aérien tout neuf assez chouette et même un téléphérique construit pour faciliter l'accès des gens qui vivent dans les favelas.
Premier jour direction téléphérique qui est aussi accessoirement une attraction touristique. En effet une première ligne nous emmène en haut des favelas où une bibliothèque a été construite (moyen de transport + culture pour les populations défavorisés !Bravo Medellin). Puis une seconde nous emmène au parc Arvi.
Le lendemain j'ai testé le concept du free walking tour. Un local te fait un tour de la cille (en l'occurrence pendant 4h) et à la fin tu donnes ce que tu veux. Super intéressant j'ai appris pleins de trucs sur la culture colombienne, sur les "paisas" (habitants de Medellin) sur Medellin, sur comment une guerre idéologique entre gauchistes révolutionaires (FARC et cie) et classes supérieures colombiennes s'est transformée en lutte pour le controle du business le plus juteux du pays : la cocaine.




Parc arvi

Mario Bros ?

Medellin

Plaza Botero

Plaza Botero